Ma maison

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Le monde est ma maison. Je voyage et j’ai voyagé dans de nombreuses contrées. Et à chaque matin, j’ai cet élan intérieur qui me donne envie de me pointer à l’aéroport et de prendre un billet pour le prochain avion qui va n’importe où. Y rester aussi longtemps que j’en ai envie et ensuite poursuivre jusqu’à la prochaine destination.

Peu importe où je suis, c’est là que je me dépose.

Ma maison c’est surtout là où mon cœur se dépose. Présentement, ma sœur choisie a besoin que mon cœur se dépose près d’elle. Je reste rarement longtemps à la même place, je suis solitaire, je parle peu avec les autres êtres humains — dans les gestes beaucoup se partage.

Ma maison est ici.

Ces petits d’hommes

chaussures

Mon regard est attiré ces jours-ci par les enfants. Ou plutôt par les petits humains. J’oserais dire que je suis habituellement indifférente à leur présence autour de moi. À part les enfants de mes proches, je n’ai aucun élan émotif envers ces êtres.

Et pourtant je me surprends à les observer dans leur instantanéité, leurs extases, avec un regard non-affecté et distant. Il n’y a aucune intention derrière leurs actions, sauf peut-être celle de tout connaître, tout savoir, tout ressentir.

Je me souviens vaguement de ce moment. Une joie infinie à respirer, l’impression d’être sans limite et de pouvoir toucher à l’immensité de l’univers. Le ciel semble si proche et la liberté est un état constant.

Mon père me rappelle souvent à quel point j’étais une enfant enjouée, agréable et facile. Il y a peu de chose qui stimule chez moi de la colère ou de l’agressivité. Les drames du quotidien éveillent très peu d’intérêt. Et pourtant, je ne suis pas dénuée de passion ou de feu.

Ce qui est le plus fascinant, ce sont les adultes qui regardent les enfants et s’extasient en de longs oh! et ah! aigus. Réminiscence d’une époque révolue pour chacun d’entre nous? Une envie de redevenir libre, de découvrir, de s’extasier devant les minuscules riens de l’existence et jouer.

Jouer et rire. Tout simplement. Pas besoin d’être encore petit pour le faire. Et pourtant, j’oublie…

Je trinque à la liberté et à l’infini qui nous habite.

30 poèmes en 30 jours #NaPoWriMo

Je m’ennuie. J’ai besoin d’un défi.

Ma grande copine a décidé de faire un challenge d’écriture le mois prochain : A to Z blogging challenge. Écrire un article de blog par jour en utilisant les lettres de l’alphabet. En prenant congé le dimanche, on arrive à faire tout le mois. Je ne peux pas m’engager à faire un article par jour et je déteste les contraintes. L’alphabet ça m’ennuie encore plus que les gens qui se plaignent de la température.

J’ai donc trouvé un petit défi, qui je crois va me plaire grandement. Le NaPoWriMo. National Poem Writing Month. Évidemment, le noyau de participants parle anglais. Mais j’ai décidé de m’inscrire tout de même. Ce n’est pas comme s’il n’y avait que les autres participants qui allait lire ce que j’écris…

Pour me refaire une beauté littéraire, la poésie ça m’inspire! De plus, chers lecteurs, je vous néglige avec beaucoup de convictions et d’ardeur, depuis que j’ai ouvert ce blogue. J’ai préféré, dans les derniers mois, la formule 140 caratères de Twitter avec laquelle j’ai beaucoup de plaisir.

Ainsi, au mois d’avril, je me rapatrie dans mes appartements principaux pour votre plaisir, du moins je l’espère.

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